Les différents types de contrats d’assurance-vie
La richesse de l’assurance-vie. Sa richesse repose notamment sur la diversité de ses supports d’investissement : fonds euros et unités de compte, et de ses caractéristiques juridiques. Zoom sur les différentes formules possibles.
Pour les plus prudents d’entre vous, l’assurance-vie en euros constitue un placement incontournable. Ce placement garantit à tout moment le capital (exprimé en euros, d’où l’appellation « fonds en euros »). En outre, les gains engrangés chaque année du fait des investissements réalisés par l’assureur sont « cliquetés » définitivement et capitalisés au fil du temps. Les assureurs placent les primes d’assurance souscrites par les assurés essentiellement en obligations garanties par les Etats présentant la meilleure signature. Est-on dès lors en face d’un produit unique pouvant suffire à tous les besoins ? Si la sécurité de ce produit est indéniable, le rendement n’est plus à la hauteur dans la mesure où les obligations rapportent très peu. Pour s’en convaincre, il suffit de constater le rendement des obligations d’Etat à 10 ans de différents pays (au 11 juin 2021) : Etats-Unis : 1.46 %, Japon : 0.03 %, France : 0.10 %, Allemagne : – 0.27 %…
Ainsi le rendement des fonds en euros pourrait être en moyenne de moins de 1% en 2021. Ce taux était de 3 % 10 ans plus tôt.
Les assureurs peuvent également commercialiser des contrats « Euro-croissance » offrant la garantie totale du capital (ou d’une partie seulement : 90 %, 80 %…) au terme d’une période minimale de 8 années de placement. Pour les assureurs, de tels investissements permettent d’offrir une espérance de gain supérieure dans la mesure où leur capital peut être investi sur du plus long terme. Sur l’année 2020, la moyenne de rendement des fonds Euro-croissance se situe à 2.76 % contre 1.08 % pour les fonds euros classiques. Mais pour les fonds Euro-croissance, il ne s’agit pas d’une performance garantie tous les ans : ils se dénouent à l’échéance contractuelle prévue, sauf décision de sortie anticipée par l’épargnant, mais alors sans aucune garantie.
Pour pallier la baisse de rendement des contrats en euros vous pouvez aussi mixer cet investissement, dans le cadre des contrats d’assurance vie multisupports, avec des unités de compte (UC), c’est à dire des fonds d’investissement diversifiés et gérés par un professionnel. Dans ce type de produit, l’assureur ne vous garantit pas le capital investi : si la valeur de l’UC monte, il en ira de même de votre investissement et inversement. Les UC sont représentatives d’instruments boursiers ou encore immobiliers (SICAV, FCP, SCPI, OPCI). Un mix de 30 % d’UC et de 70 % de fonds en euros est par exemple envisageable dans le cadre d’une prise de risque limitée. Cette option est d’autant plus réaliste que vous pouvez opter pour des UC plus ou moins dynamiques.
Le contrat Vie-Génération vous permet d’avantager fiscalement certains bénéficiaires encore plus significativement d’un point de vue fiscal que ne le fait l’assurance vie en général.